C’est la raison pour laquelle on ose vous proposer une nouvelle solution. Je dis « on ose » parce qu’elle n’est, à l’heure actuelle, pas du tout pratiquée dans vos cliniques. Il s’agit des jobs d’été ! Et si vous vous délestiez de certaines tâches administratives pour les confier à un jeune qui veut travailler ? Il pourra être aussi un soutien certain pour l’équipe, qui pourra lui déléguer quelques tâches chronophages.
Voici quelques exemples sachant que la liste n’est évidemment pas exhaustive :
- Mettre à jour un fichier informatique, classer des documents administratifs ;
- Travailler votre communication et préparer des éléments pour vos réseaux sociaux ;
- Gérer l’arrivée des commandes, ranger le stock avec votre équipe, revoir le facing des aliments dans la zone pet-food ;
- Relire les fiches conseils, les illustrer, les mettre en page etc.
C’est quoi un job d’été ?
C’est un emploi exercé par un jeune à partir de 16 ans pendant la période des vacances scolaires dites "vacances d’été".
Vous allez signer avec eux un contrat « de courte durée » ET pendant les périodes de vacances scolaires. A noter qu'il ne s’agit en aucun cas d’un stage qui lui, est régi par une convention.
Quelles sont les obligations de l’employeur ?
- Établir un contrat de travail à durée déterminée
- Respecter la durée légale du travail des 35 heures.
- Allouer une rémunération équivalente au salaire minimum conventionnel sur base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires.
A noter :
Le jeune est soumis aux mêmes règles en vigueur au sein de la clinique que les autres salariés et doit bénéficier des mêmes avantages.
Bon à savoir :
Le jeune perçoit une indemnité de congés payés égale à 10 % de la totalité des salaires perçus mais, il ne peut prétendre au versement de la prime de précarité à la fin de son contrat.
Ces jobs d’été peuvent légitimement soulever chez vous quelques interrogations: « un jeune qui n’est pas du sérail va-t-il s’intégrer dans ma structure ? Ne vais-je pas passer plus de temps à le former qu’à faire les choses moi-même ? Le temps qu’il prenne le sujet en main et que je puisse le laisser en autonomie, le stage sera déjà terminé ». Etc. Ces réticences sont bien normales dans la mesure où ces embauches saisonnières constituent un terrain non encore exploré par les vétérinaires. Il appartient donc à chacun de se poser la question de son intérêt, sans toutefois perdre de vue que cette main d’œuvre temporaire peut s'avérer particulièrement intéressante pour supporter un accroissement estival et temporaire d’activité.
Encore des questions ?
Rapprochez-vous de votre expert-comptable ou bien faites appel à Laure Denaiffe pour vous aider et vous accompagner.
Laure Denaiffe,
Consultante RH et droit du travail, Membre du réseau Adévet.
Cet article a été écrit dans le cadre de notre collaboration avec Adévet.