37% des vétérinaires présentent une addiction au travail ! Alors même que l'étude sur la santé psychologique des vétérinaires en France délivrent ses premiers résultats, on apprend que notre profession concentre un grand nombre de workaholiques. Parmi nous, plus d'un tiers est concerné par ce fléau. La personnalité des vétérinaires favoriserait-elle ce phénomène ? Quid du profil des étudiants recrutés ? Comment lutter contre cette réalité ? Autant de questions qui méritent qu'on y réfléchisse sérieusement.
- Rien à voir avec le fait de boire un verre au boulot, ce terme cache en fait une bien sombre réalité : l'addiction au travail ! Autrement dit, l'incapacité à se détacher de son activité professionnelle.
- Travail excessif et workaholisme sont 2 choses différentes : on peut travailler trop mais savoir s'arrêter ! Le ou la workaholique travaille de façon compulsive, il ou elle entretient une relation de dépendance toxique avec son travail, empiétant largement sur sa vie privée.
- Bien souvent le ou la workaholique est perfectionniste, aucune tâche n'est donc jamais vraiment finie. De plus, l'idée de déléguer peut être complexe pour elle ou pour lui.
- Les conséquences physiques et psychologiques de cette dépendance sont lourdes : épuisement émotionnel, anxiété, idéations suicidaires, burn-out, dépression, douleurs, troubles du sommeil...
- Non seulement cette addiction s'avère pathogène pour celui qui en souffre mais elle a des conséquences néfastes sur ceux qui l'entourent tant personnellement que professionnellement.
- Le workaholisme joue un rôle important dans les difficultés psycho-sociales des vétérinaires (burn-out et idéations suicidaires). Une prise de conscience du phénomène, une sensibilisation et des outils pour limiter son impact semblent être des pistes à ne pas négliger pour améliorer le bien-être au travail des vétérinaires.
La rédaction
Sources :
- D. Truchot, La santé au travail des vétérinaires : une recherche nationale.
- P. Hache, Workaholisme : les dangers de l'addictions au travail.
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