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Le métier de vétérinaire est une activité complexe, intense, qui nécessite de mobiliser de nombreuses compétences, et souvent en même temps. Il est donc normal que nous commettions quelques erreurs pendant notre parcours… Non ?
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Mais tout d’abord, qu’est-ce qu’une erreur ? On commet une erreur lorsque l’on obtient un résultat différent de ce que l’on avait planifié au départ. L’erreur n’est donc pas intentionnelle. Tout simplement, le cerveau se trompe et ne réalise pas ce qui était prévu initialement.
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Toutes les erreurs ne portent pas forcément à conséquence et beaucoup passent même inaperçues. En réalité, on ferait entre 5 et 7 erreurs… par heure !
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Pourtant, les erreurs sont souvent très mal vécues par les vétérinaires, qui éprouvent de la culpabilité, un sentiment d’échec, de la honte… En tant que soignant, on a beaucoup de mal à accepter que nous ne sommes pas infaillibles.
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Alors comment adopter une vision de l’erreur un peu plus positive ? On peut déjà reconnaître que les erreurs sont la conséquence de défaillances multiples : environnement stressant, fatigue, sur-sollicitations, nombreux biais individuels… Seules 20 % sont liées à un défaut de compétences.
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Ensuite, il s’agit d’instaurer un état d’esprit ouvert et de favoriser un environnement de travail où la discussion est privilégiée. En libérant la parole (sur ses propres erreurs, mais en osant parler aussi des erreurs des autres), on s’éloigne de la culture punitive de l’erreur.
L’idée est de placer le curseur au bon endroit : à moins que de graves négligences aient été commises, les erreurs doivent être accompagnées et leurs auteurs rassurés et écoutés.
La rédaction
Sources :
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Webinar « Pour une culture positive de l’erreur », Docteure vétérinaire Leila Assaghir ;
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