Sans hésitation, nous lui avons répondu que non seulement nous pourrions diffuser son questionnaire mais que nous aimerions en savoir plus. Alors voici en 5 questions, tout ce qu’il y a à savoir sur la naissance de cette étude enfin consacrée aux ASV.
Qui êtes-vous ?
Je m’appelle Véronique Voisin-Demery. J’ai exercé en tant que vétérinaire salariée pendant 16 ans au sein d’un cabinet vétérinaire en Gironde, après avoir réalisé mes études vétérinaires à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse et soutenu ma thèse de Doctorat Vétérinaire en 2004. Depuis 2021, j’ai repris des études en Psychologie à l’Université de Bordeaux et j’essaie de concilier périodes de reprise d’études et périodes de remplacements vétérinaires.
Dans quel contexte en êtes-vous venue à envisager ce sujet d’études ?
Actuellement en Master 1 en Psychologie clinique de la santé à l’Université de Bordeaux, je suis amenée à réaliser un projet de recherche. En effet, chaque étudiant en Master 1 doit réaliser un Travail d’Étude et de Recherche qui donnera lieu à la production d’un mémoire répondant à une problématique issue d’une revue de littérature réalisée sur des articles scientifiques.
Pourquoi ce sujet ?
La recherche a montré que les vétérinaires du monde entier sont exposés à un risque élevé de problèmes de santé mentale, mais beaucoup moins de recherches ont été menées sur la santé mentale des auxiliaires vétérinaires. À l’étranger, plusieurs études suggèrent que les auxiliaires vétérinaires présentent un risque élevé de souffrir d'une forme ou d'une autre de problème de santé mentale au cours de leur carrière. La littérature scientifique sur la question de la santé mentale chez les auxiliaires vétérinaires provient de différents pays mais il existe à ce jour très peu de travaux en France sur cette question ce qui m'a poussé à me pencher sur la question.
Qu’attendez-vous des résultats de cette étude ?
J'aimerais explorer si nous retrouvons en France les mêmes résultats qu’à l’étranger concernant le constat que les auxiliaires vétérinaires ont un risque élevé de souffrir d'une forme ou d'une autre de problème de santé mentale, en lien avec le travail. L'étude porte plus particulièrement sur le burnout des auxiliaires vétérinaires et certains de ses facteurs de risque.
Que diriez-vous aux ASV pour leur donner envie de répondre à votre questionnaire ?
Le questionnaire est organisé en 3 parties. La première partie est un recueil d'informations socio-démographiques (réponses très courtes). La deuxième et la troisième partie comportent des questions à choix (où les participants doivent cocher une case) issues de questionnaires validés scientifiquement (condition requise pour pouvoir obtenir des résultats significatifs). Chaque réponse ne nécessite donc que quelques secondes. Je précise également que l'anonymat est respecté.
En répondant à cette recherche, les auxiliaires vétérinaires participant.e.s permettront de contribuer à la question de la santé mentale et plus particulièrement à celle du burnout chez les auxiliaires vétérinaires. Mais pour que les résultats puissent être significatifs et exploitables, un nombre suffisant de participants est requis. C'est pourquoi je vous sollicite pour participer au questionnaire. En vous remerciant par avance pour vos réponses. Et je remercie également Témavet de permettre de rendre visible le questionnaire de cette étude.
La rédaction